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Kyudo



Le kyūdō (弓道?littéralement « la voie de l'arc ») est un art martial Japonais (budō), issu du tir à l'arc guerrier (kyūjutsu). Cette discipline se singularise de sa contrepartie occidentale par les influences mélangées propres à la culture japonaise: le zen, le Confucianisme et aussi le taoïsme et shintoisme. Le kyūdō est une des voies martiales japonaises, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes. Le pratiquant recherche un mouvement parfait, pour pouvoir transcender à la fois le désir de l'ego et l'objectif très terre à terre, consistant à percer une feuille de papier servant de cible, avec un minimum de tension musculaire et un maximum d'énergie spirituelle, ki. La gestuelle esthétique résulte d'une chorégraphie codifiée. Le fait d'atteindre précisément la cible est la conséquence du bon équilibre entre un corps et un esprit disciplinés et harmonisés.
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Sumo


Le sumō (相撲?), souvent considéré comme le sport national japonais, est probablement un des plus anciens arts martiaux japonais. Les premiers documents écrits du pays, qui datent approximativement du huitième siècle, situent le premier combat de sumo en 23 av. J.-C.. Ce combat aurait eu lieu à la demande de l'Empereur, et n'aurait cessé que lorsque ses blessures obligèrent l'un des combattants à arrêter. À partir de 728, l'Empereur Shōmu (聖武 天皇?701–756)instaura la tenue de combats officiels à l'occasion des fêtes des moissons. La tradition de combats en présence de l'Empereur perdura, mais s'étendit également à leur organisation à l'occasion de fêtes Shinto, et l'entraînement au sumo fut finalement incorporée dans l'entraînement militaire. À la fin du dix-septième siècle, le sumo constituait un sport professionnel organisé, ouvert au public, en vogue tant auprès des classes populaires que des puissants.
Au début du xxie siècle, le sumo conserve une grande part de son cadre traditionnel, avec l'arbitre habillé en prêtre Shinto, et un rituel de purification de l'arène. La victoire dans un combat s'obtient par l'intermédiaire de techniques de lutte codifiées, le but étant d'obliger l'adversaire à toucher le sol avec une autre partie du corps que ses pieds, ou à toucher le sol hors des limites de l'arêne. Six grands tournois sont tenus annuellement au Japon, où les sumotorijouissent toujours d'un prestige important.
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Jūtaijutsu  Taihenjutsu 


(Note : Les techniques utilisées en Jūtaijutsu possèdent un très grand nombre de similarités avec celles utilisées enJūjutsu.)
Ces deux groupes principaux sont complétés et liés entre eux par l’ajout d’un élément technique complémentaire : leTaihenjutsu.
(Note : Le Taijutsu tout comme le Jūjutsu, sont deux appellations étant actuellement employées indifféremment pour couvrir les systèmes génériques de combat sans armes.)
 
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Taijutsu

Le Taijutsu (体術?) que l'on retrouve aussi sous l'appellation TaijitsuTai-jitsu ou Tai Jitsu, etc, est un art martial japonais d'origine. Il s'agit d'une ancienne appellation générique aux méthodes de combat à mains nues, parfois connue sous le nom de Koshi no Mawari et d'où est ressortit le concept de Jūjutsu (technique en souplesse). Anciennement, le Taijutsu tout comme le Jūjutsu, étaient souvent associés et/ou issus du Yawara.
Des appellations variées ont été utilisées pendant les différentes périodes historiques du Japon et changeaient selon les régions géographiques et les différents successeurs. Chacune de ces appellations se référaient à de légères différences liées aux caractéristiques techniques où tout le corps ou une partie du corps était utilisé.
Les premières références à ces arts combat à mains nues peuvent être trouvés dans les premiers dossiers historiques du Japon que l'on appelle, le Kojiki (Chronique des faits anciens) et le Nihon Shoki (Chroniques du Japon), et qui concernent la création mythologique du pays et la mise en place de la famille impériale. Le Taijutsu est un art de combat très ancien. Identifié comme une variation du Kumiuchi, il est reconnu comme étant le précurseur d’autres arts martiaux japonais. Son origine n'est pas connu avec précision, mais il a été redécouvert et codifié autour du xviie siècle par un guerrier du nom de Nagao Kenmotsu, un Samurai des écoles Ittō-ryū (一刀流?) et Yagyū Shinkage-ryū (en) (柳生新陰流?).
Deux grands courants de Taijutsu existent actuellement : le Taijitsu (ou Nihon Taijitsu) moderne européen français (de Roland Hernaez et de Daniel Dubois) et le Taijutsu (ou Nihon Taijutsu) traditionnel japonais issue des Koryū Bujutsunommées ci-haut et comprenant le Ninpō Taijutsu ou Budō Taijutsu.
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L'aïkido 

(合気道aikidō?) est un art martial japonais (budo), fondé par Morihei Ueshiba entre 1925 et 1960. L'aïkido a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d’aikibudō1. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, le kenjutsu2(art du sabre japonais) et l'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.
L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant3. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fondé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu, École Tomiki).

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 kyokushin karaté


Le kyokushin (極真) ou kyokushinkai (極真会) est un style de karaté, fondé par Maître Masutatsu Oyama (大山倍達), de son véritable nom Choi Yeoung-eui. Le premier dojo kyokushinkai est créé dans un quartier de Tokyo en 1953. C'est Shihan Bobby Lowe qui exporte pour la première fois le kyokushinkai en dehors du Japon, avec l'ouverture d'un dojo à Hawaii1964 voit l'ouverture du premier honbu dojo, et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de kyokushinkaiKyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Développé par Masutatsu Oyama, à partir des techniques du karaté japonais, le kyokushin est un karaté de full-contact, qui met l'accent sur l'efficacité en combat réel. La légende veut qu'Oyama ait, à l'occasion de démonstrations, combattu et mis à mort des taureaux, sans arme ni protection, mais cela semble être une déformation des faits réels (voir la section consacrée au témoignage de Jon Bluming dans l'article sur Masutatsu Oyama).
Dans cette école, les étudiants aussi bien que l'enseignant prennent part aux combats. À la différence des autres styles de karaté, lekyokushin, en règle général, n'autorise pas le port d'une protection lors des combats. Les coups sont portés avec une force maximale. Il n'est pas permis de frapper avec les mains dans la tête de l'adversaire, en revanche les coups de pied et de genou sont permis et certains sont d'une grande puissance (par exemple kagate ou hiza geri).
Les combats (kumite) seniors se déroule aux K.O. sans protections et des épreuves de « casse » départagent les match-nuls. Pour les enfants, les juniors et les femmes, des protections adéquates sont obligatoires.
Des compétitions régionales, nationales et européennes sont organisées tout au long de l'année dans les deux disciplines que sont les compétitions kumite et kata.
Le symbole du kyokushinkai est le kankū, dont les origines proviennent du kata Kanku . Kankū se traduit littéralement par « Contempler le ciel ». Ce kata commence en levant les mains ouvertes avec les pouces et les index qui se touchent. L'attention est alors dirigée vers le centre des mains, afin d'unifier l'esprit et le corps. Les pointes du kanku représentent les doigts et signifient la finalité. La partie épaisse représente l'espace entre les mains et signifie l'infini, la profondeur. Les cercles intérieurs et extérieurs signifient la continuité et le mouvement circulaire.
Au Japon, puis à travers le monde, Masutatsu Oyama a su faire connaître le kyokushin avec la parution du livre Vital Karate, puis d'une véritable encyclopédie de trois ouvrages : What is KarateThis is Karate et Advanced Karate, où les différents aspects du travail du kyokushin sont analysés et détaillés.
Pour les plus endurcis de ses karatékas, Maître Oyama a établi une épreuve que chacun peut présenter quand il le désire - Hyaku Nin Kumité - l'épreuve des cent combats.
La calligraphie japonaise du mot kyokushinkai est reproduite sur le dogi des membres de ce style de karaté dans le monde entier. Ces caractères ont été originellement peints par Haramotoki Sensei, grand maître de calligraphie et ami de Sosai Oyama.
Le Kyokushin a donné naissance de plus de vingt styles de combats. Parmi les plus connus l'on peut citer le Kick Boxing (après le défi des maîtres du Muay Thaiet le départ d'un des élèves d'Oyama), et le Daido Juku (créé par un autre élève d'Oyama).
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kung-fu


Les arts martiaux chinois, popularisés sous le nom de kung-fu ou boxes chinoises, également désignés par les termes mandarins wǔshù (武术), gúoshù (国术) ou quánfǎ (拳法), sont constitués des centaines de styles différents de combat à main nue ou armée, qui ont été développés en Chine au fil des siècles.
Kung-fu est en Occident le nom généralement donné aux arts martiaux chinois externes comme internes, bien que l'on utilise rarement ce terme pour désigner le taiji.
Ce terme, transcription de 功夫 (gōngfu) a été introduit en Europe dans les années 1970 pour désigner les films chinois d'arts martiaux. Ce mot sonnait mieux d'un point de vue phonétique et mnémotechnique à l'oreille des Occidentaux. Les termes « gong » et « fu » traduits littéralement et séparément ont une toute autre signification que "arts martiaux" chinois. « gong » désigne la « maîtrise », le « perfectionnement », la « possession d'un métier » ou une action en laquelle beaucoup de temps a été consacré. Le terme est à rapprocher d'un point de vue sémantique de la notion d'artisan tel qu'il était usité en Europe au xixe siècle : ce terme désignait l'homme de métier qui par un apprentissage auprès d'un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire. « Fu » désigne les techniques en tant que contenu, soi l'énergie qui a été mise dans l'action de cette technique. On peut ainsi dire de quelqu'un qu'il possède le « gong fu » en gastronomie, le « gong fu » en peinture, ou le « gong fu » en musique, etc. On désigne également par gongfu cha (功夫茶, gōngfuchá) l'art du thé.
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